Le cancer du col de l’utérus est le 4ème cancer le plus courant chez la femme. Des moyens de prévention efficaces existent.
Le cancer du col de l’utérus :
4ème cancer le plus courant chez la femme ;
Cancer de la femme jeune (67% des cas se déclarent avant 65 ans) ;
Attribuable dans presque 100% des cas à une infection aux papillomavirus humains (HPV) transmise par voie sexuelle. L’infection par ce virus est fréquente et le plus souvent sans conséquence car elle disparaît spontanément. Il arrive que le HPV persiste plusieurs années au niveau du col de l’utérus. Il peut alors provoquer des lésions dites précancéreuses qui peuvent évoluer vers un cancer.
Face à ce cancer, il y a des moyens de prévention : la vaccination et le dépistage.
La vaccination :
Recommandée chez les filles et les garçons à partir de 11 ans :
Entre 11 et 14 ans : 2 injections de Gardasil 9 espacées de 5 à 13 mois ;
Rattrapage entre 15 et 19 ans : 3 injections de Gardasil 9 (1 injection avec un rappel à 2 mois puis à 6 mois).
Elle prévient jusqu’à 90% des infections HPV.
Son efficacité est proche de 100% si elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle.
Remboursée à 65 % par l’assurance maladie sur prescription médicale. Les organismes complémentaires interviennent habituellement pour compléter le remboursement. Elle est gratuite dans certains centres de vaccination et également lorsqu’elle est réalisée au collège, dans le cadre de la campagne vaccinale.
Le dépistage
Le dépistage repose sur la réalisation d’un prélèvement au niveau du col de l’utérus, le frottis. À partir de ce dernier, des cellules anormales ou la présence de virus (HPV) pourront être détectées.
Le test est à réaliser :
Tous les 3 ans de 25 à 29 ans, après 2 tests normaux réalisés à 1 an d’intervalle ;
Tous les 5 ans de 30 à 65 ans.
90% des cancers du col de l’utérus pourraient être évités grâce au dépistage.
Réalisation du frottis :
Le prélèvement se fait au cours d’un examen gynécologique par un professionnel de santé (médecin généraliste, gynécologue, sage-femme…).
Le professionnel prélève délicatement des cellules au niveau du col de l’utérus afin de les analyser.
Cet examen prend quelques minutes, n’est pas douloureux mais une petite gêne peut être ressentie.